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Alain MONGRENIER

PEINTURES
  Amiens   Picardie

André Harlé : Sculptures Bois

Alain Devaux : Peintures

Echo d'une
EXPO
"Musée
départemental
de Saint Riquier

NOUVEAU...
Echo d'un livre sur son oeuvre

Après celle par La gazette de l’hôtel DROUOT
Une visite de son atelier

 Alain Mongrenier : Toits de Paris. Technique mixte. 130x80

Alain Mongrenier : Atelier. peinture 65x50

Alain Mongrenier : Vélos acrylique 90x80 1990

Technique mixte 130x80

peinture 65x50

  Technique mixte 90x80

« Les chats voient la nuit, les chiens se représentent l’univers en noir et blanc, les libellules ont un champ de vision de 300 et contrôlent ainsi leurs ailes en plein vol. Alain MONGRENIER possède un œil spécial…Il produit de belles tâches de couleurs parfois inconnues des autres et il continue à chercher des formes pas encore faites. Les toits sont vus de haut comme les paysages et les femmes surprises par des trous de serrure.

Alain Mongrenier : Nu allongé  acrylique 65x50

Acrylique 65x50

Ne vous fiez pas à Alain MONGRENIER il nous observe… » Jean-Marc AUBERT. Auteur de : Aménagements successifs d’un jardin à C…, en Bourgogne. (1983) L’Encombré. (1991) La cathédrale de glaise. (1992) A ma petite famille. (1994) Bambou. (1996) Kurtz. (1998) « Jean-Marc AUBERT est certainement l’un des écrivains les plus doués de sa génération » Florence Noiville, Le Monde.
Alain Mongrenier : L'homme à la tête éclatée 1979 Technique mixte 65x50 collection particulière

Technique mixte 65x50

Alain Mongrenier : Femme malgache 65x50 pastel 1995

Alain Mongrenier : Roger : Triptique extrait.1983 Acrylique. Coll.particulière Alain Mongrenier : Chaussures Technique mixte 90x80
Alain Mongrenier : Nature morte Technique mixte 65x50 Alain Mongrenier : Affiche exposition

Alain Mongrenier : Le violon : extrait de Tryptique 1982 Acrylique Coll. particulière

Alain Mongrenier : Nu pastel 65x50

Pastel 65x50

Ephémérides de l'Ambassade de France aux Pays-Bas

Quelques liens vers des pages évoquant l'artiste ou ses oeuvres

Journées du patrimoine

Oeuvres au Frac Picardie et
musée Antoine Lécuyer Saint Quentin

art et culture

 

ECHOS d'une EXPO :
L'EVENEMENT de la Somme 2003 :

"TRAITS POUR TRAITS"

Dessins et peintures

Musée départemental de l'Abbaye de SAINT RIQUIER . SOMME

alain mongrenier peintureAutomne 2003

A l'invitation de :

Le président du Conseil Général de La Somme

Le Conseiller général du canton

VOIR un extrait de l'EXPO

Un article parmi tant d'autres :
Après celle de La gazette de l’hôtel DROUOT




Une nouvelle visite de son atelier

 

De nombreux vitraux : église de Blérencourt - Aisne (vitrail de Saint Martin), église de Liessy - aisnes, église de Berlémont - Nord (7 grandes verrières du choeur) , église de Rivière (proche Arras), en cours totalité des vitraux (dalles de verre) de la chapelle du collège Saint Paul de Lens.

Vritrail église Saint Vaast Camon

Alain Mongrenier vitrail  église saint Vaast  Camon


Après celle par La gazette de l’hôtel DROUOT
Une nouvelle visite de son atelier
Un écho du livre paru sur l'oeuvre de Mongrenier en 1982

Un article parmi tant d'autres :


La gazette de l’hôtel DROUOT


5 Novembre 2004
Portrait de peintre par Jacques Béal
Alain Mongrenier

« Un regard sur l’énigme du visible »
Pour le rencontrer il faut quitter la ville (Amiens) et rouler à travers la campagne
amiénoise jusqu'à Rubempré, son village d’adoption.
Sa maison, près de l’église est tout en longueur…/…Dans le prolongement de
l’habitation, l’atelier. Au mur des affiches rappellent des expositions dans des galeries
françaises (Guy Charrier à Amiens, Jean-Claude Bellier à Paris), des fondations
(Gulbekian à Lisbonne) des musées (Antoine Lécuyer à Saint Quentin, musée de San
Francisco). Né le 4 Octobre 1940, Alain Mongrenier a déjà fait l’objet de d’importantes
rétrospectives à l’abbaye Notre Dame du Gard en 1975 et au Musée de Saint Riquier en
2003.
Retour aux origines. A 7 ans, encore imprégné de l’enseignement des beaux-arts
d’Amiens et de romantisme adolescent, Alain Mongrenier est inspiré par des situations
extrêmes, la pauvreté, la maladie, la plainte, l’angoisse . Il peint des tableaux sombres,
figés, de facture épaisse, reflets de son admiration pour Le Greco, Goya, Soutine et les
expressionnistes. L’inspiration, peu à peu se dégage de cette tension dramatique qui
s’apparente au « cri » de Munch. Il abandonne les thèmes misérabilistes en élargissant
sa palette tant dans les couleurs que dans les motifs.
Alain Mongrenier découvre alors la joie d’une musique picturale singulière, plus légère.
Le déplacement des lignes crée le mouvement. Le dessin habite la couleur. Il peint le
quotidien, s’intéressant à des sujets qui retiennent peu souvent l’intérêt : ateliers,
machines aratoires, abris de jardin, toits de Paris. Dans un esprit identique, ses natures
mortes sont composées d’objets simples empruntés à la vie courante : un moulin à café,
une lampe, uns cruche, des vélos. L’univers de son atelier – lorsque ce n’est pas l’atelier
lui-même – devient, à la façon d’un Courbet, sujet de tableau et prétexte à exploration
et à accumulation de chaises, de tables, de chevalets, de châssis, d’où l’homme est en
apparence exclu.
LUMIERE ARTIFICIELLE
Le plus souvent son oeuvre est précédée de nombreuses esquisses et dessins, presque
toujours exécutées la nuit à la lumière électrique comme si Alain Mongrenier
s’enfermait davantage et prétendait peindre dans une immobilité lumineuse, indifférente
aux levers et aux couchers du soleil. Dans cette ambiance neutre il travaille jusqu’à ce
que « la toile respire de tous les côtés, que l’œil puise y circuler, qu’elle soit habitable ».
Les techniques se mélangent : acrylique, pastels secs, encres. Au fil des années, la palette
se fait plus lumineuse, quittant les teintes marron et ocre. Aujourd’hui apparaissent des
mauves, des jaunes, des roses et des bleus subtils jouant avec la transparence, les
superpositions, les hasards, le blanc de la toile, pour créer un espace laissé ouvert, avec
ses brèches de lumière.
Le portrait reste omniprésent dans l’œuvre de Mongrenier. Ce qui compte, c’est de
pouvoir saisir les visages tant de l’extérieur que de l’intérieur, de traduire sur le papier
les traits principaux de leur caractère. Alain Mongrenier à la façon de Quentin de La
Tour, descend au plus profond de ses modèles et « les emporte tout entier à leur insu »,
selon les termes du célèbre pastelliste.
Animé d’une sensibilité aiguë , d’un sens développé de l’observation, ce portraitiste
utilise d’une façon très personnelle l’encre, la mine de plomb ou le pastel, répartis tantôt
en hachures obliques, tantôt en traits serrés, juxtaposés ou entrecroisés avec énergie. Il
offre des portraits et des autoportraits d’une surprenante modernité et d’une vie
intérieure intense.
Ecarté des influences contemporaines, Alain Mongrenier restitue, plus qu’il ne
représente, les secrets du visible. A travers une oeuvre moderne il a le pouvoir de nous
faire rêver silencieusement dans un univers marqué par une quête d’absolu.
A la fin des années 50, Alain Mongrenier, bien déterminé a être peintre, n’imaginait
certainement pas quelle voie serait la sienne. Aujourd’hui encore après des milliers de
toiles qui jalonnent sa tenace aventure, il continue de surprendre et de nous surprendre,
comme si, avec lui, nous regardions l’énigme du monde pour la première fois

Après celle par La gazette de l’hôtel DROUOT
Une nouvelle visite de son atelier


Extraits d'un texte de Pierre Garnier :
Alain Mongrenier né en picardie vit en Picardie. Région peu déterminée aux frontières
floues, aux ciels changeants, aux peupliers entêtants que les vents ou la lumière font vibrer.
.../...

Thèmes, faire, couleurs, rien qui ne soit totalement à lui et pourtant c'est lui, Alain Mongrenier
l'artiste qui continue et innove, qui au fond ne transige ni ne transgresse mais
complète, se créant un chez-lui dans la famille des artistes et des connaisseurs,
.../...


Mettant en scène son monde - regardez les toits, remarquable décor "de la tête",
tous rangés, horizon sur horizon,
vague après vagues - , cette espèce de cubisme des toits - arrivent vers
le visiteur l'un après l'autre, mais tous
partis de la même ligne - venant comme vagues ou comme pensées.
.../...

... il élargit considérablement sa palette, aussi bien dans les couleurs dont
les vigueurs se multiplient, bien qu'elles restent dans la tonalité générale des terres,
que dans les motifs : ateliers, machines aratoires, abris de jardin, bêtes écorchées,
rues de Saint-Leu, maisons de faubourg.
.../...

il arrive au graphisme de monter haut comme l'écriture dans le poème - comme si le graphisme
prenait et débordait le corps du poème - soudain la peinture devient dessin, l'un se développe de l'autre,
l'un rentre dans l'autre.
.../...

Alain Mongrenier vit à l'abri du plateau picard comme un bateau à l'abri de la mer.
Le soir à la lumière électrique, il navigue à bord de son atelier qui suit la terre
qui tourne sur elle même et autour du soleil, les heures filent comme des noeuds
- il parcourt la nuit et nous livre ces images qu'il prend pendant ces temps où on
ne voit rien. Dans ces images on perçoit la nuit et la lumière fixe d'une lampe
étoile. Chaque tableau est un carnet de bord : j'ai vu cela cette nuit que j'avais
vu déjà le jour en un point moins profond; j'ai vu cela cette mort.

Pierre GARNIER

 


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